
Si nous ne disposons pas encore de la proposition officielle de budget, certaines informations laissent entrevoir une situation préoccupante. Nos collègues d’AG2R, dont le calendrier des négociations est plus avancé, rapportent un budget prévisionnel largement inférieur à celui de l’an dernier, Leur enveloppe 2025 représente seulement 2,2 % de la masse salariale (5 millions d’euros), contre 4,6 % l’année précédente (10,2 millions d’euros). Une telle réduction serait un coup dur pour les salariés, particulièrement dans un contexte où l’inflation continue d’éroder le pouvoir d’achat.
La CFDT La Mondiale n’acceptera pas une telle proposition coté La Mondiale. Nous avons déjà alerté la Direction sur l’importance d’une revalorisation salariale à la hauteur des efforts fournis par les salariés. Nos revendications seront fermes et justifiées : préserver le pouvoir d’achat et reconnaître le travail accompli.
Benoît Courmont attendu au tournant
Lors de notre entretien avec Benoît Courmont le 14 janvier dernier, nous lui avons exprimé notre exigence de considérer sérieusement les revendications des salariés. Cette demande a été renouvelée par écrit. Si les budgets ont été fixés lors du marathon budgétaire de novembre, il appartient désormais à Benoît Courmont de tenir ses engagements.
Après avoir mené une opération séduction auprès des organisations syndicales du Groupe, il est temps pour lui de passer des mots aux actes. Cette négociation sera un test de sa capacité à reconnaître concrètement le travail des salariés et à préserver leur pouvoir d’achat. Une proposition jugée insuffisante risquerait de remettre en question sa crédibilité.
Les attentes des salariés : un signal fort est nécessaire
Les salariés attendent des actes. Ils ont contribué, par leur engagement, aux performances de l’entreprise, et il est essentiel que cela soit reconnu. Réduire drastiquement le budget alloué aux augmentations salariales enverrait un message négatif, surtout dans un contexte où les efforts demandés ne cessent d’augmenter.